Chien devant un mur de mousse

Chances avec la radiothérapie

Tumeurs cérébrales chez le chien

von Dr. Alena Soukup & Team // 24. janvier 2025

Une tumeur dans le cerveau ? Oui, nos chiens peuvent aussi être atteints de tumeurs cérébrales. Les tumeurs cérébrales chez les chiens ne sont pas si rares, puisqu'elles représentent environ 2 à 4,5 % de la population canine. Elles peuvent théoriquement apparaître à tout âge. Comme ces tumeurs ne sont pas visibles de l'extérieur, elles ne sont détectées que par des symptômes cliniques et des anomalies. Il est donc d'autant plus important d'interpréter correctement les premiers signes et de consulter un vétérinaire à temps.

Ein hund sitzt nachdenklich auf dem Boden und schaut nach oben

Que sont exactement les tumeurs cérébrales ?

Les tumeurs cérébrales au sens strict du terme se développent directement à partir du tissu nerveux du cerveau. On y inclut également toutes les tumeurs situées à l'intérieur du crâne, de la moelle épinière et du canal rachidien.

Au sens strict, les tumeurs cérébrales sont toutes les tumeurs qui se développent directement à partir du tissu cérébral. Au sens large, on appelle souvent "tumeurs cérébrales" toutes les masses à l'intérieur du crâne qui se forment par une croissance cellulaire incontrôlée. Une telle tumeur peut en principe se développer à partir de cellules de tous les tissus et présenter une agressivité et un pronostic différents selon le tissu d'origine.

Pour les tumeurs qui se développent à partir des méninges, on parle de méningiomes. Ces tumeurs sont les plus fréquentes dans le cerveau de nos chiens et sont formellement considérées comme bénignes. Cependant, étant donné qu'elles se développent de manière infiltrante, qu'elles peuvent refouler les tissus cérébraux et exercer une pression, ces tumeurs cérébrales au sens large sont souvent très problématiques.

Lorsque les cellules du tissu de soutien crânien dégénèrent et se développent de manière incontrôlée, elles donnent naissance à des astrocytomes ou des gliomes, qui se développent à partir des cellules dites gliales. Ce sont les deuxièmes tumeurs cérébrales les plus fréquentes chez le chien.

L'hypophyse peut également développer des tumeurs. Celles-ci sont divisées en adénomes hypophysaires bénins et en carcinomes hypophysaires malins et sont également relativement fréquentes.
D'autres tumeurs telles que les sarcomes histiocytaires, les lymphomes et les plasmocytomes sont également possibles dans le cerveau.
En médecine vétérinaire, il n'est pas possible de déterminer si une telle tumeur est bénigne ou maligne uniquement par des techniques d'imagerie. En général, on distingue les lésions intra-axiales, lorsque les tumeurs proviennent directement du tissu cérébral, et les lésions extra-axiales, lorsqu'elles ne proviennent pas de cellules cérébrales.

Comment savoir si mon chien souffre d'une tumeur au cerveau ?

Les tumeurs cérébrales ne sont pas visibles de l'extérieur, de sorte que le soupçon se fonde toujours sur des anomalies cliniques. Il est donc important de clarifier toute modification neurologique. Les chiens atteints de tumeurs cérébrales sont souvent présentés avec les symptômes suivants :

  • Convulsions
  • manque de motivation
  • mouvements non coordonnés
  • troubles de la marche
  • regard fixe dans le vide
  • Cécité
  • augmentation significative de l'absorption d'eau
  • Atrophie musculaire

Tous les symptômes peuvent toutefois avoir une autre cause, de sorte qu'un autodiagnostic à domicile n'est pas possible. Pour tous ces symptômes, il est particulièrement important de poser un diagnostic sûr ou d'exclure un problème du système nerveux central avec la méthode d'examen appropriée. Les différences dans les symptômes cliniques dépendent surtout de la localisation.

Ainsi, les tumeurs situées dans la région du cervelet provoquent typiquement des crises d'épilepsie. Une tumeur située dans la région du tronc cérébral ou du cervelet peut s'accompagner de troubles de la marche et de mouvements non coordonnés. Un adénome hypophysaire peut être actif, les patients présentent alors des symptômes typiques d'un équilibre hormonal perturbé, par ex. un hyperadrénocorticisme, également appelé syndrome de Cushing. Les symptômes typiques sont alors une augmentation de la consommation d'eau, associée à une augmentation de la miction, une dégradation de la musculature et une mauvaise qualité du pelage. L'adénome peut également être inactif. Dans ce cas, les patients sont souvent présentés avec de la fatigue (apathie), une diminution de l'appétit ou, à un stade avancé, une cécité.

Comment diagnostiquer une tumeur cérébrale ?

L'examen neurologique joue un rôle important dans la délimitation du diagnostic. Si le soupçon d'une tumeur cérébrale se confirme, les procédés d'imagerie sont le moyen de choix pour la suite du diagnostic. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de visualiser le tissu cérébral avec un très bon contraste. La tumeur elle-même est clairement visible et il est en outre possible d'évaluer le déplacement du tissu cérébral par un effet de refoulement de la masse. Un gonflement supplémentaire, appelé œdème, est souvent visible autour de la tumeur cérébrale.

La tomodensitométrie (TDM) peut également être utilisée comme alternative si l'on ne dispose pas d'IRM. Toutefois, le contraste est ici nettement moins bon et la pose du diagnostic et la différenciation sont dans certains cas nettement plus difficiles. Comme pour le scanner, l'IRM nécessite une courte anesthésie afin de pouvoir positionner l'animal et réaliser des examens de haute qualité. Chez les patients atteints de tumeurs cérébrales, en particulier chez les animaux qui ont déjà subi des convulsions, il faut éviter une augmentation de la pression intracrânienne. Le stress et les efforts excessifs doivent être évités. L'idéal est d'avoir la tête légèrement surélevée, même en position couchée.

Aujourd'hui, un diagnostic définitif par prélèvement (biopsie) est rarement effectué en médecine vétérinaire, mais la ponction de liquide céphalorachidien (eau du cerveau) est parfois utile.

Tumeurs cérébrales : bénignes ou malignes ?

Chez environ la moitié des patients, une tumeur cérébrale bénigne, par exemple un méningiome ou un adénome de la glande annexe, est diagnostiquée. Malheureusement, dans de nombreux cas, un méningiome peut également présenter une croissance infiltrante et a tendance à revenir après une opération, c'est-à-dire à récidiver. Les métastases sont généralement rares dans les tumeurs cérébrales. Le staging de ces tumeurs comprend néanmoins une radiographie du thorax et, le cas échéant, une échographie abdominale ou une tomodensitométrie du corps entier. Une tumeur cérébrale est toujours une maladie problématique, car elle exerce une pression sur le tissu cérébral et, si le patient n'est pas traité, elle entraîne généralement la mort en quelques mois.

Comment les tumeurs cérébrales sont-elles traitées ?

Selon leur localisation, les tumeurs cérébrales peuvent certes être opérées, mais il ne faut pas oublier que la majorité des tumeurs cérébrales présentent une croissance infiltrante. Cette infiltration n'est pas traitée par l'opération, la tumeur ne peut donc pas être complètement retirée dans de nombreux cas. Dans ces cas, c'est une question de temps avant que les cellules restantes ne forment une nouvelle masse. De plus, les opérations sur le cerveau sont très exigeantes et comportent un risque élevé de complications. En revanche, la radiothérapie est aujourd'hui techniquement très réalisable et sûre dans ces localisations. La partie infiltrante de la tumeur est alors également traitée, les patients présentent dans la plupart des cas une amélioration clinique rapide et les protocoles de radiothérapie publiés ont rarement des effets secondaires significatifs. Chez Equinox Healthcare, les tumeurs cérébrales sont irradiées en 20 séances ou en 10 séances. La radiothérapie a lieu quotidiennement pendant quatre ou deux semaines.
Pour qu'une tumeur cérébrale puisse être irradiée, un scanner de planification est nécessaire. Un support spécial est alors fabriqué avec un bloc de dentition, une empreinte dentaire et un matelas à vide. Un plan d'irradiation individuel est établi sur la base des images en coupe dans un système de planification informatique spécial. Cette procédure permet d'irradier la tumeur avec une dose élevée tout en préservant les tissus normaux environnants.

Ein hund ist zur Bestrahlung in einem Beisskeil positioniert

Aides au positionnement

Pour l'irradiation exacte et précise des tumeurs cérébrales, nous utilisons des aides au positionnement individuelles telles que des matelas à vide, des empreintes de dentition et des cales de morsure. Les masques en plastique ne sont utilisés qu'exceptionnellement chez EQUINOX HEALTHCARE, car ils n'améliorent que rarement la précision.

 

Bei welchen Rassen treten Gehirn­tumoren besonders häufig auf?

Il n'y a pas de prédisposition raciale ou sexuelle évidente à une tumeur cérébrale. Les tumeurs intra-axiales sont plus fréquentes chez les races à nez court, dites brachycéphales, que chez les autres races de chiens.

Quel est le pronostic d'une tumeur cérébrale chez le chien ?

Plus une tumeur cérébrale est diagnostiquée tôt, plus les chances d'un long contrôle de la tumeur sont élevées. La radiothérapie permet de contrôler la tumeur pendant deux ans en moyenne, avec une très bonne qualité de vie. Il n'est pas nécessaire pour autant que la tumeur disparaisse. Une réduction ou une stabilisation de la maladie entraîne souvent la disparition des symptômes.

Equinox

Strahlentherapiezentrum für Pferde und Kleintiere
An der Wann 8-10
63589 Linsengericht

T. +49(0) 6051 49098 – 10

www.equinox.vet